De nouvelles alternatives à l'expérimentation animaleDans le cadre du projet REACH, Antidote Europe, un collectif de scientifiques issus du CNRS, propose une solution fiable et peu coûteuse pour tester les substances chimiques inscrites sur la liste de ce projet européen. Une démarche que soutient la Fondation 30 Millions d’Amis car elle constitue un véritable espoir pour des milliers d’animaux de laboratoire.
Le projet REACH, lancé par la Commission Européenne, est un programme
visant à tester la toxicité de 30 000 substances chimiques pour assurer
une meilleure sécurité sanitaire et environnementale.
Aujourd’hui encore, les méthodes de test préconisées par ce projet laissent libre cours à l’expérimentation animale. Or il est démontré scientifiquement qu’aucune espèce animale ne peut être considérée comme modèle biologique fiable pour une autre.
Le test sur animal n'apporte donc aucune garantie pour la sécurité sanitaire humaine et ne permet ainsi pas d'atteindre l'objectif fixé par REACH.
Depuis de nombreuses années, la Fondation 30 Millions d’Amis s’engage
auprès des pouvoirs publics afin d’encourager le développement des méthodes substitutives à l’expérimentation animale et favorise le dialogue entre scientifiques et défenseurs de la cause animale pour trouver les solutions les plus adaptées afin qu’un jour, les animaux ne soient plus pensionnaires des laboratoires de recherche.
Les apports de la toxicogénomiqueC’est avec cet objectif que La Fondation 30 Millions d’Amis soutient l’action
d’Antidote Europe qui, grâce au développement du Programme de Toxicologie Scientifique, propose une alternative fiable à l’expérimentation animale. Le programme mis au point par ce collectif de scientifiques, est aujourd'hui capable de mettre en évidence les effets toxiques des substances chez l'homme sans avoir recours à l’animal. C’est pourquoi, à l'occasion du vote en première lecture du projet REACH, le 17 novembre 2005, le Parlement européen a introduit la toxicogénomique comme méthode d'évaluation alternative à l'expérimentation animale.
Retiré par le conseil d’européen quelques mois plus tard, "l’amendement toxicogénomique" est à nouveau adopté par le parlement en octobre 2006 lors du vote en deuxième lecture.
S’il elle ne fait pas l’unanimité, les allés retours entre institutions montrent que cette méthode fait débat au sein de l’europe et la question de l’expérimentation animale se pose enfin sérieusement au plus haut niveau.
Les horreurs de l'expérimentation animaleAu 21ème siècle, il est insupportable de voir des animaux sacrifiés pour les besoins de la science alors que si peu de moyens sont mis en œuvre pour bannir définitivement le recours au modèle animal. Or, seule une réelle volonté politique, au niveau européen et mondial, pourra venir à bout de l'expérimentation animale et voter les crédits nécessaires à la recherche, au développement et à la mise en place de méthodes dites "substitutives".
Avec la découverte de nouvelles bio-technologies (utilisation de cellules
souches, du clonage thérapeutique, de modélisations a partir de puce ADN…), la Fondation 30 Millions d'Amis a espoir que soit enfin mis un terme à ces cruelles expériences.
Quand beauté rime avec cruauté En cosmétologie 38 000 animaux continuent à être mutilés chaque année dans
les laboratoires européens pour mettre au point une crème de beauté, un rouge à lèvres ou un shampooing.
Pourquoi les animaux souffrent-ils toujours au nom de la beauté ? Dans le domaine des produits de beauté, le but de l'expérimentation animale est
essentiellement de réaliser des essais de toxicité de substances biologiques et chimiques - ingrédients et formules - afin de vérifier leur innocuité et d'en contrôler la qualité.
L'alternative des méthodes in vitro Il existe aujourd'hui de nouvelles méthodes d'évaluation qui peuvent remplacer l'expérimentation animale dans la majeure partie des cas. Ces méthodes dites " substitutives " se fondent sur l'observation des réactions biochimiques " in vitro " (en éprouvette) et non plus " in vivo " (sur un être vivant). Elles permettent des résultats plus rapides et plus fiables, sans risque d’erreurs d’évaluation. En effet aucune espèce animale ne peut être considérée comme modèle biologique fiable pour une autre. Il est donc irresponsable et dangereux de fournir des conclusions scientifiques pour l’humain à partir
d’observations effectuées sur l’animal.
La culture de cellules et de tissusDepuis de nombreuses années, les progrès de la science permettent de cultiver
en éprouvette des cellules végétales ou humaines. Les cellules et les tissus humains peuvent être obtenus à partir de biopsies, de prélèvements post-mortem, de placentas ou de procédures chirurgicales.
Il est ainsi possible d'obtenir toute une série de cultures cellulaires qui peuvent être très sensibles aux substances chimiques, ce qui permet aux chercheurs d'étudier des parties spécifiques bien ciblées de l'organisme.
L'épidémiologie Il s'agit des " études de populations ", destinées à mettre en évidence les liens entre une maladie et des caractéristiques du style de vie comme le régime alimentaire ou les activités et les habitudes individuelles.
Les études sur des cobayes humains volontaires Il s'agit de recherches menées sur des volontaires en bonne santé. Les médecins peuvent ainsi obtenir des renseignements vitaux sur la manière
dont notre organisme utilise et élimine le produit étudié. Bien que certaines de ces méthodes substitutives aient fait l'objet d'évaluations scientifiques poussées, seulement trois ont été validées officiellement à ce jour par l'ECVAM (Centre européen pour la validation des méthodes alternatives), situé en Italie, faute d'être encouragées financièrement par les pouvoirs publics.
La toxicogénomique Mis au point par des scientifiques issus du CNRS ce programme propose des tester les réaction génétiques de cellules humaines lorsque qu’elles sont exposées à différentes substances chimiques. La toxicogénomique propose une alternative fiable et peu coûteuse pour tester la toxicité des substances chimiques, un atout de poids pour permettre au programme REACH d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixer a savoir : assurer une meilleure sécurité sanitaire et environnementale en Europe.
Expérimentation animale: le médiateur européen enquête sur une étude STRASBOURG (Parlement européen), 16 fév 2010 (AFP) - Le médiateur européen a annoncé mardi à Strasbourg l'ouverture d'une enquête sur une étude de la Commission européenne concernant l'utilisation des primates dans la recherche.Le médiateur, le Grec Nikiforos Diamandouros, demande à la Commission de l'informer sur la manière dont elle a sélectionné les experts du groupe de travail qui a conduit l'étude sur l'utilisation des primates - tels des chimpanzés - dans l'expérimentation animale, indique un communiqué publié à Strasbourg.
Il souhaite également savoir "avant le 30 avril" sur quelle base la Commission a conclu que son comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux (CSRSE) avait pris en compte toutes les contributions pertinentes provenant de tierces parties.
Cette enquête fait suite à une plainte déposée en mai dernier par la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale (ECEAE), un groupement d'associations de défense des animaux qui affirme que le groupe de travail de la Commission chargé de conduire l'étude ne possédait pas l'expertise requise, selon M. Diamandouros.
Dans sa plainte, l'ECEAE estimait également que la Commission n'avait pas pris totalement en compte plusieurs éléments relatifs à la recherche avec des primates et à ses alternatives.
En 2007, le Parlement européen avait demandé à la Commission d'établir un calendrier en vue de remplacer l'utilisation des primates dans les expériences scientifiques, rappelle le communiqué.
La Commission a demandé en mai 2008 au CSRSE de produire un avis sur les possibilités de remplacement des primates dans la recherche et elle a organisé en octobre 2008 une audition publique sur la question.
Plusieurs organisations ont par la suite contesté le processus, ce qui a débouché en mai 2009 sur la plainte de l'ECEAE.
Article publié le : 16-02-10Des milliers d'animaux souffrent encore aujourd'hui "au nom de la beauté". Continuons d'agir ensemble pour faire cesser les atrocités de l'expérimentation animale pour la fabrication des cosmétiques.Continuons d'agir ensemble...
Dénoncer toutes les injustices dont sont victimes les animaux.
Informer et sensibiliser le grand public à travers des campagnes de presse et d'affichage. Faire pression sur les pouvoirs publics pour faire évoluer les lois.
Vous le savez, la Fondation 30 Millions d'Amis se bat pour que nos petits compagnons ne soient plus victimes de la barbarie humaine !
Et ces combats aboutissent ! Oui, nous remportons de nombreuses victoires grâce à la mobilisation de tous les défenseurs de la cause animale.
En 1999, nous avons réussi à faire annuler l'implantation d'un élevage de beagles destinés à l'expérimentation animale.
Grâce aux 1.200.000 signatures recueillies en 2002, une proposition de loi contre le scandaleux commerce de fourrures de chiens et de chats dont nous vous avons révélé l'existence, va être déposée devant le Parlement.
Aujourd'hui, pour que les animaux ne soient plus victimes de tests barbares de produits cosmétiques, nous, amis des animaux, demandons :
L'application immédiate de la directive européenne de 1976 interdisant la vente de produits cosmétiques testés sur les animaux lorsqu'une méthode de substitution existe.
L'obligation pour les fabricants d'apposer sur leurs produits la mention "testé sur les animaux " couvrant au moins 20% de la surface d'emballage ; L'accélération des applications des méthodes de substitution
Un clic sur l'image pour signer la pétition :
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